Sortez les mouchoirs
Les sorties dans les salles obscures de ces derniers temps ont été un peu difficiles
À la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie.
Des acteurs impressionnants.
Le cadre de ces "pauvres" riches, dans leurs belles maisons, leurs belles voitures, leurs beaux métiers... bien trop américains pour être concernée...
J'ai été plongée dans le malaise dès la présentation de "l'amitié" qui unissait les deux femmes depuis leur enfance, Trop d'attitudes ambigües de la part de Claire : jalousie, envie, recherche d'identité ? Rien n'était simple entre les deux femmes et rien ne pouvait être simple avec le veuf. Cette ambiguïté des sentiments plane forcément dès la découverte de l'homme-femme. Même le gentil mari paraît ambigu.
C'est peut-être un sujet sur la confrontation avec les situations de la vie ( le deuil, le mariage, l’enfant ), sur l'acceptation de l'autre et de soi. Mais on n'y croit pas. Ne reste que le malaise en sortant.
Charlie, une jeune fille de 17 ans. L’âge des potes, des émois, des convictions, des passions. Sarah, c’est la nouvelle. Belle, culottée, un parcours, un tempérament. La star immédiate, en somme. Sarah choisit Charlie.
De très bonnes actrices.
Mais on peine à croire à cette amitié même si on peut comprendre la fascination exercée par Sarah sur une Charlie à la fois sage et fragilisée par une situation familiale déséquilibrée.
Je suis peut-être "hors du coup", mais j'en ai assez de ce cinéma qui ne présente que des jeunes qui fument, boivent, vivent dans l'excès permanent, n'ont que la fête comme objectif (quelques beaux gestes de copains tout de même)
Une fin trop mélo, même si le "Respire" y a tout son sens. Malaise en sortant...
Cette histoire est inspirée de faits réels qui se sont déroulés en France à la fin du 19ème siècle.
Née sourde et aveugle, Marie Heurtin, âgée de 14 ans, est incapable de communiquer avec le reste du monde.
Son père, modeste artisan, ne peut se résoudre à la faire interner dans un asile comme le lui conseille un médecin qui la juge « débile ».
En désespoir de cause, il se rend à l’institut de Larnay, près de Poitiers, où des religieuses prennent en charge des jeunes filles sourdes.
Malgré le scepticisme de la Mère supérieure, une jeune religieuse, Sœur Marguerite, se fait fort de s’occuper du « petit animal sauvage » qu’est Marie et de tout faire pour la sortir de sa nuit...
Une interprétation époustouflante, et pas seulement des deux premiers rôles.
Pas du tout misérabiliste (ah, le bel amour des parents !) pas moralisateur ou lénifiant.
On est porté par la belle image, par l'humour, par la ténécité malgré les défaites. Dommage que la musique soit si pesante et basique.
Une histoire d'amour simple où les mots pour dire le monde s'apprennent du bout des doigts ou par le fil d'un couteau. Des mains qui disent enfin l'amour et les petits bonheurs, la joie et la peine.
Plaisir de savoir partager ce film avec les malentendants et les malvoyants (soutitrage et audiodescription)