Dans les salles obscures suite
La musique est le secret de Mathieu Malinski, un sujet dont il n’ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu’un des petits cambriolages qu’il fait avec ces derniers le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique l’en sort en échange d’heures d’intérêt général. Mais Pierre a une toute autre idée en tête… Il a décelé en Mathieu un futur très grand pianiste qu’il inscrit au concours national de piano. Mathieu entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l’intransigeante « Comtesse » et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Pour réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Mathieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés…
Même si on sait comment cela va se terminer, on est pris par cette histoire superbement menée et jouée.
Si l'histoire tourne autour des différences de statuts sociaux et des nombreux préjugés qui en découlent pour tous les protagonistes, la musique est au centre. Je ne suis pourtant pas fan de piano mais il est si magistral qu'on a envie d'en entendre encore et encore...
A voir absolument
Le retour des familles Verneuil et Koffi au grand complet ! Claude et Marie Verneuil font face à une nouvelle crise. Leurs quatre gendres, Rachid, David, Chao et Charles sont décidés à quitter la France avec femmes et enfants pour tenter leur chance à l’étranger. Incapables d’imaginer leur famille loin d’eux, Claude et Marie sont prêts à tout pour les retenir. De leur côté, les Koffi débarquent en France pour le mariage de leur fille. Eux non plus ne sont pas au bout de leurs surprises…
Pas aussi hilarant que le premier volet, l'humour est plus subtil par moments.
Pour les gendres, l'herbe semble plus verte dans leur pays d'origine... les femmes sont prêtes à suivre
Mais une autre différence que celles de la foi et de la couleur de peau est traitée là.
Se voit avec plaisir
Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu’ils ont subi.
Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne.
Ce n'est pas un film anticlérical.
Je n'y ai pas perdu la foi
C'est une histoire vraie, traitée essentiellement du point de vue des victimes et de leurs familles.
La souffrance des victimes qui perdure toute leur vie jusqu'à ce que la parole soit libérée est au centre de ce film.
Que ce soit ici l'institution "Eglise" qui soit mise en cause n'enlève rien à la responsabilité de chaque personne de l'entourage des enfants abusés de n'avoir rien dit ou d'avoir abandonné la bataille.
Je rapprocherais volontiers cette approche de celle du film "Les chatouilles"
Je ne peux que conseiller d'aller voir ce film pour se faire sa propre opinion
Gorjuss 94
Jeu de lettres chez Lady Marianne
Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.
Avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.
Cette semaine : A E O O U B H M M N X
diminutif d'un petit homme ; subst masculin pluriel
Ammon et Mahon étaient deux beaux personnages de la pièce. Le premier jouait le rôle d'un homme riche, qui portait étrangement un crucifix orné d'émaux.
Dans cette scène, il faisait l'aumône au second, petit bonhomme nommé Noamh. Ce don lui mit du baume au coeur et son regard s'embua de reconnaissance. Malheureusement, quand le donateur exhuma le vieux terme de "aeooubhmmnx" pour s'adresser à lui, cela lui gâcha immédiatement son plaisir ! Ils allaient avoir du mal à passer du monôme au binôme...
Bon, je n'ai pas trouvé le mot... notre Lady nous fait trop travailler les neurones...
en plus je n'ai pas noté que c'était un pluriel, donc il ne va pas dans mon texte...
pourtant simple : bonhommeaux
mais j'ai participé, c'est déjà ça
"Persévérance" 45
Voici où en étaient les 7 persévérantes le mois dernier
Brigitte dite Badou colore son lys
Brigitte dite Gigitte 73 n'est pas très contente de son travail : va-t-elle inviter Pénélope ?
Luna se lasse un peu de tous ces cerisiers, va-t-elle repartir dans la verdure ?
Mamounette brode un beau personnage
Scapinette a terminé son 11ème carré
Valérie a terminé la 13ème page sur 25, soit 547 carrés sur 837...
Et moi, j'étais fière d'attaquer enfin le dernier tiers de la grille quand Pénélope s'est invitée et est restée un bon moment...
J'ai du utiliser une loupe pour arriver à distinguer des symboles très très semblables
et, pourtant, j'ai de nouvelles lunettes...
N'oubliez pas d'aller encourager les persévérantes
Rendez-vous dans un mois
Vous pouvez aussi nous rejoindre si vous avez un ouvrage important qui vous attend dans un placard...
Dans les salles obscures 2
Une grande et belle propriété sur la Côte d’Azur. Un endroit qui semble hors du temps et protégé du monde. Anna arrive avec sa fille pour quelques jours de vacances. Au milieu de sa famille, de leurs amis, et des employés, Anna doit gérer sa rupture toute fraîche et l’écriture de son prochain film. Derrière les rires, les colères, les secrets, naissent des rapports de dominations, des peurs et des désirs. Chacun se bouche les oreilles aux bruits du monde et doit se débrouiller avec le mystère de sa propre existence.
Il faut aimer l'univers de Valerie Bruni Tedeschi pour apprécier ce film.
On va des problèmes de la famille riche à ceux des employés, mais surtout la toujours actuelle différence de classe... Des sujets tabous s'exposent comme le viol ou l'alcool... l'amour et la tromperie... la filiation...
Très bien joué, c'est assez intéressant mais beaucoup trop long, on finit par se lasser
Lorsque Pierre Hoffman intègre le prestigieux collège de Saint Joseph il décèle, chez les 3e 1, une hostilité diffuse et une violence sourde. Est-ce parce que leur professeur de français vient de se jeter par la fenêtre en plein cours ? Parce qu’ils sont une classe pilote d’enfants surdoués ? Parce qu’ils semblent terrifiés par la menace écologique et avoir perdu tout espoir en l’avenir ? De la curiosité à l’obsession, Pierre va tenter de percer leur secret...
Douze gamins précoces, dont six sont particulièrement imbus d'eux-mêmes, encouragés et excusés par la hiérarchie du collège qui a pour seul objectif d'en faire les meilleurs du département au brevet.
Le remplaçant est malmené en classe mais il sait se poser des questions et veut comprendre ce qui se passe en réalité pour les six particulièrement odieux (merveilleuse Luàna Bajrami) Il finit par les espionner hors du collège et craint le pire. Il leur sauve la vie mais...
Un film fort, inquiétant, voire lourd. Sauvé par une superbe interprétation. Dont on se sort pas indemne...
Depuis que Nora a assisté au procès de Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme, elle est persuadée de son innocence. Craignant une erreur judiciaire, elle convainc un ténor du barreau de le défendre pour son second procès, en appel. Ensemble, ils vont mener un combat acharné contre l'injustice. Mais alors que l’étau se resserre autour de celui que tous accusent, la quête de vérité de Nora vire à l’obsession.
Tiré de l'histoire vraie de la disparition de Suzanne Viguier
C'est une réflexion passionnante sur le fonctionnement de notre justice.
Comment arrive-t-on à une "intime conviction" quand on est juré ?
On est happé par le sujet, merveilleusement porté par Marina Foïs et Olivier Gourmet.
à voir absolument
Dans les salles obscures 1
Quand il fait chaud, on y trouve le frais
et quand il fait mauvais temps, on y est à l'abri
Surtout quand le cinéma est en bas de chez soi !
C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...
Des hommes et une femme cabossés par la vie, retrouvent leur identité à travers un projet collectif très improbable.
C'est excellent !
Théo est remis à l'adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. C'est un accouchement sous X. La mère à deux mois pour revenir sur sa décision...ou pas. Les services de l'aide sociale à l'enfance et le service adoption se mettent en mouvement. Les uns doivent s'occuper du bébé, le porter (au sens plein du terme) dans ce temps suspendu, cette phase d'incertitude. Les autres doivent trouver celle qui deviendra sa mère adoptante. Elle s'appelle Alice et cela fait dix ans qu'elle se bat pour avoir un enfant. PUPILLE est l'histoire de la rencontre entre Alice, 41 ans, et Théo, trois mois.
On suit le parcours d'un enfant de sa naissance à son placement dans une famille monoparentale.
Une sorte de documentaire : je n'y connais rien, je ne sais pas si c'est réaliste. Mais on comprend combien il y a d'intervenants dans ce processus d'abandon puis d'adoption, les freins ou l'infini dévouement des uns et des autres, les choix parfois douloureux à faire.
Très intéressant
Suite à une décision municipale, l’Envol, centre d’accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer coûte que coûte les femmes dont elles s’occupent : falsifications, pistons, mensonges… Désormais, tout est permis !
Une autre sorte de documentaire...
Quand certaines fonctionnaires sont bêtement jalouse ou bornée, des accompagnantes consacrent toute leur vie pour sauver, sinon aider des femmes.
Heureusement qu'il existe des gens au coeur grand comme ça pour garder espoir !
Beaucoup d'humour... Et les réelles occupantes de l'Envol jouent à merveille.
A voir
Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : « Cyrano de Bergerac ».
Pari gagné d'adapter une pièce de théâtre au cinéma.
Ou comment un poète ringard devient un auteur reconnu.
C'est vif, bariolé, drôle. Tous les acteurs sont excellents.
Un très très bon moment
Jeu de lettres chez Lady Marianne
Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.
Avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.
Cette semaine : A E E I O O U G R R R S T
ui s'ajoute à quelque chose sans nécessité ; superflu
Garris et sa soeur Gessie étaient connus pour gérer une ferme un peu particulière à la sortie de la ville, non loin de l'estuaire.
Il y avait des animaux domestiques comme des truies et leurs gorets, des lapins non encagés mais dans des terriers... ; mais aussi un tigre, une ourse et des otaries. Ils n'avaient pas eu de mal à se faire agréer pour accueillir des visiteurs.
Ils avaient aussi ouvert des gîtes au milieu d'une splendide roseraie.
Ils vendaient des produits du terroir. On pouvait y goûter sur place, sous de beaux parasols rouges tout en écoutant Soria jouer de la guitare.
Plusieurs routes y menaient, cela attirait beaucoup de plaisanciers. Même les routiers faisaient le détour car ils pouvaient se garer gratuitement.
Certaines personnes âgées du coin faisaient grise mine et propageaient des ragots au sujet de la gestion de la ferme. La présence du tigre suscitait leur terreur et cela les faisait rager. Mais d'autres étaient outrées par leur attitude et étaient plus sages que tous ces agités.
Serge, le maire, ne craignait pas les orages d'où qu'ils puissent surgir. Il n'hésita pas à les faire taire : cette ferme était loin d'être surerogatoire pour les finances de la ville, elle était même plutôt leur seul trésor !
images du net : cliquer dessus pour avoir l'origine
Broderie de l'An Neuf 5
Brigitte et moi restons dans le povitivisme absolu
sa version violet/rose
et la mienne en rouge
ce qui donne
Gorjuss 93
Auprès de mon arbre
Vous avez été nombreuses à m'envoyer des photos pendant ce mois loin des arbres
Merci pour votre fidélité qui me motive
Il y a
des promesses de point de croix
et du point de croix
Mamounette et Luna
du tricot
Christiane, création personnelle ; Marie-Paule trouvé sur internet
de la feutrine
Au fil des ouvrages, trouvé chez Frimousse
de la broderie traditionnelle
Méli, un arbre pour moi
un vitrail de Tara Turner
et des cartes
des photos
au bord de l'eau
Josiane et Betyle avec Mamounette
des arbres
Betyle et Tortue ; moi et Solange ; Edith et Tortue
des fleurs et des fruits de saison
Et enfin de la neige !
Barbibouille et Brigitte ; Christine et Giboulée ; Scapinette et Giboulée pour finir en beauté
Vous pouvez à tout moment venir planter un arbre avec nous, quelle que soit la technique, quel que soit le modèle, quels que soient les matériaux, quel que soit votre rythme...
Prochain rendez-vous arboricole début mars ?
Jeu de lettres chez Lady Marianne
Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.
Avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.
Cette semaine : E I O H M N P R R S Y
nom masculin singulier : douter de tout - courant de pensée qui vient du nom d'un philosophe
Sophie marche sous les ormes le long du Rhône. La symphonie des arbres et des oiseaux ne chasse pas ses idées noires, elle garde son air morne.
Elle vient de traverser les pires moments de sa vie : elle a choisi de rompre avec Henry.
La décision qu'elle a prise est la bonne, elle a trop longtemps été une bonne poire, vivant dans une prison, dorée certes, mais l'attitude d'Henry ne faisait que la miner à petit feu. Il voit la vie à travers son propre prisme. Il aime bien prôner la liberté mais il ne l'accorde qu'à lui-même. Elle, se contentait d'opiner à chaque sermon qu'il aimait lui faire.
Lui qui avait été son héros, lui avait fait perdre sa confiance en elle. Quand elle avait pris conscience que son pyrrhonisme ne venait que de cette relation, elle avait repris espoir. Sa décision de partir l'avait libérée, même si c'était dans la douleur d'un amour déçu. Pour tout un empire, elle ne se laissera plus malmener à présent.
La tête haute, elle reprend sa marche. Promis, elle ne vivra pas comme un moine, elle est bien décidée à miser sur ses capacités à vivre seule. Elle chanterait volontiers un hymne à la liberté retrouvée avec les oiseaux qui l'accompagnent !
Prions pour qu'elle se débarrasse vite de cette spire infernale. Espérons que nous rirons bientôt avec elle en pensant au passé...
Cette prose est pure fiction...
image : http://ideesnanoug.canalblog.com/archives/2016/03/01/33531899.html