Carrés 43, 44 & 45
Je suis juste en retard d'un petit carré...
Merci à toi, Lin Pulsion
je me régale toujours autant !
Dans deux semaines, nous aurons terminé ce bel ouvrage
Je suis juste en retard d'un petit carré...
Merci à toi, Lin Pulsion
je me régale toujours autant !
Dans deux semaines, nous aurons terminé ce bel ouvrage
Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.
Avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.
cette semaine : I I O O O U C C C L N N R S T
Détours de langage qui, en évitant les termes précis, visent à masquer la pensée ou à adoucir ce que l’on veut dire
Dans tous les coins de la ferme s'ébattait la volaille qui aimait à chanter à tue-tête montée sur les troncs couchés qui attendaient d'être réduits en tronçons pour l'hiver. C'était des coin-coins et des cocoricos en continu.
Dans leur auge, il y avait trois petits cochons, bien noircis par la terre de là.
Ce jour là, Corin, qui n'avait pas pour habitude d'utiliser des circonvolutions, mais plutôt celle d'utiliser à tous propos la locution loin des yeux loin du coeur s'écria : " Marre d'être enfermés dans ce minable couloir. Les contours sont plus que limités ! Nous sommes traités comme de vieux croûtons. En plus, nous nous coltinons tous les déchets des autres. Pourtant, ils cuiront bien un jour comme nous cuirons nous-mêmes !"
Louis lui répondit : "Mon cousin Nicol m'a parlé d'un circuit de concours de beauté porcine qui aura lieu bientôt. Je crois même que c'est nôtre Louison qui l'organise ! Décidons de nous préparer, nous arriverons bien à la convaincre !"
Toinou, qui n'était jamais à court d'idée, proposa : " Concluons un pacte. Tirons d'abord à la courte paille qui ira se frotter aux vieux clous de la barrière pour aller chercher les herbes nécessaires à nous faire des onctions. Puis trions les bien, elles ne nous nuiront pas même si elles ne font pas toujours grand effet. Puis faisons l'effort de nous frotter les uns les autres chaque jour."
Corin répondit : " En voilà une bonne idée, je crois que cela peut réussir même si nous ne sommes pas tous choisis !"
Epilogue
Foi de petits cochons...
Après bien des aventures, ils partirent pour Bayeux avec Louison.
Et Toinou gagna le concours !
Voici où nous avions laissé les 5 persévérantes de ce mois
Brigitte dite Badou n'a pas eu le temps de broder sa nappe...
Félicitons l'heureuse nouvelle grand-mère !
Brigitte dite Gigitte 73 a bien avancé d'un coup : le vase terminé accueille des fleurs
Luna plante avec toujours autant de régularité
Mamounette aurait-elle plus couru que brodé ce mois-ci ?
Scapinette a terminé son calendrier commencé en 2016...
Et, moi, je me noie dans les différents jaunes du ciel
mais j'approche de la fin !
N'oubliez pas d'aller encourager les persévérantes
Rendez-vous dans un mois
Vous pouvez aussi nous rejoindre si vous avez un ouvrage important qui vous attend dans un placard...
Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.
Avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.
cette semaine : A E E I O O C D D H M N P S
usique utilisant exclusivement les douze sons de la gamme chromatique
J'aime beaucoup aller au cinéma, cela permet d'oublier ses tracas pendant quelques heures. Cela devrait même être prescrit par les médecins ! Mon programme n'est pas seulement composé de comédies, tout m'attire.
Et comme je suis parfois frappée d'amnésie, je vous en parle de temps en temps ici : une manie qui supplée ma mémoire défaillante.
Parfois, j'y vais avec ma soeur aînée, ou avec un copain ou une copine. Mais, le plus souvent, j'y retrouve des amies. Nous aimons bien y aller le dimanche après la rando. Nous allons de préférence aux Cinémas Lumière pour faire des économies : l'adhésion est gratuite et la place ne coûte que 5 euros.
Souvent, après la séance, nous allons sur une péniche, un lieu sympa déniché au cours de nos sorties. Nous nous installons non loin du piano qui joue des airs connus. Nous buvons une boisson champenoise agrémentée de quelques chips avec des anchois marinés (quand c'est la dèche) Mais, le plus souvent, nous piochons dans les délicieuses tapas que ces dames apprécient particulièrement, sans s'inquiéter de notre poids... Et il n'y a que lorsqu'une ondée menace que nous nous décidons à rentrer directement...
Nous discutons souvent de la séance. Après le film danois (Astrid, dont je vous parlais là) nous avons partagé nos émois. La scène de l'épisode final a longuement été commentée... Ce film est un long poème à la résilience : malgré toutes les peines endurées sur les différents chemins empruntés, Astrid ne courbe jamais l'échine. Elle s'est définitivement prise en mains et a dominé le mépris de beaucoup, voire la haine de certains peut-être, dans chacun des mondes où elle a vécu. Elle a su résister aux demandes de sa mère ou de la société, préférant vivre une vie plutôt nomade que damnée. Ce n'est pas un scoop, la machine patriarcale et ses démons ne traitent pas bien la femme. Astrid est du genre roseau plus que chêne...
Tous les comédiens sont excellents. La jeune actrice qui campe l'héroïne est lumineuse, sûr que nous la reverrons bientôt !
Quant à la bande son, elle accompagne le plus souvent discrètement l'action. Je n'y connais pas grand chose en musique et je ne saurais dire si celle-là appartient aux champ musical traditionnel ou classique, ou même moderne... Mais il me semble qu'il ne s'agit pas de dodécaphonisme.
PS : Ouf, en toute indépendance, assise sur ma chaise sous un sapin, j'ai sorti ce mot incasable niché au fond d'un mince pochon ou d'une poche de la manche de la chemise de ma nièce (Noémie, celle qui traverse les océans pour étudier les dindes et les paons et rentre actuellement de Chine) dont la musique est le domaine de prédilection, sans toutefois réussir à caser tous les anagrammes trouvés, même dans ce PS farfelu !
Les marchés de Lyon sont tellement tentants : rien à voir avec la région parisienne !
Des produits "locaux" venant de la Drôme et de l'Ardèche, pas forcément "bios" mais, au moins, ils n'ont pas voyagé longtemps
Et des prix plus que corrects
Bref, j'ai craqué
27 pots en tout
Rhubarbe (avec un peu de banane pour diminuer l'acidité) ; poire-cannelle ; abricot et abricot-quatre épices
Miammmmm
Nous nous étions déjà rencontrées quand je venais à Lyon pour garder mes lutins... Mais, depuis mon installation, nous n'en avions pas trouvé le temps.
Voilà qui est fait, autour d'un café sur la place Bellecour
Et, bien sûr, généreuse Mamounette n'est pas arrivée les mains vides !
une jolie broderie montée sur un petit sac bien utile et élégant
Merci Mamounette !
Au fil des ouvrages se lance dans la terre fibrée (mélange de terre minérale avec de l'eau et de l'eau où a trempé du papier toilette)
Brigitte dite Badou est à nouveau une heureuse grand-mère
Brigitte dite Gigitte 73 se promène avec moi le long du lac du Bourget
Christiane découvre la neige devant chez elle en plein mois de mai
et rêve d'un grand arbre de Pâques
Clothugal va au jardin, auprès de l'érable japonnais
Corinne nous offre un bel arbre coloré à broder
Edith nous envoie l'air méditerranéen de la Seyne sur Mer
Emma nous fait découvrir le travail de Dijanne Cevaal
Giboulée n'aurait jamais dû se désoler en avril : petit arbre reprend des forces !
Luna commence un nouvel ouvrage
Mamounette ne se lasse pas du parc de la Tête d'Or
Maud fait prendre du bon air aux enfants de la MAM
Paula nous fait découvrir les forêts imaginaires de DAVID HOCNEY, génie du POP ART
Scapinette s'est arrêtée dans le jardin de l’archevêché de Chartres
Sophie se promène toujours dans la belle nature qu'elle sait si bien photographier
Tortue nous présente les arbres plantés pour la naissance des enfants de George Sand à Nohant
et moi, j'ai pas mal vadrouillé en ce joli mois de mai
dans les Monts du Lyonnais
à Quimper
et le long du lac du Bourget avec Brigitte
j'ai tout de même enfin fini de broder la belle forêt de Satsuma...
Vous pouvez à tout moment venir planter un arbre avec nous, quelle que soit la technique, quel que soit le modèle, quels que soient les matériaux, quel que soit votre rythme...
Prochain rendez-vous arboricole début juillet
Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.
Avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.
cette semaine : A E E E B R R S T T T
nom commun- masculin pluriel : outils pour façonner l'ardoise
Après un petit voyage vers Brest et les abers bretons, je ne me suis pas tâtée longtemps pour repartir vers les Alpes, là où mon amie Brigitte est basée à présent.
Pas question de rater l'occasion de profiter du bel astre chaud enfin présent : nous sommes parties nous ébattre le long du Lac du Bourget.
Le chemin, barré seulement pendant la saison de nidification, nous a permis d'observer facilement la couvée d'un canard ou les ébats d'une famille de cygnes...
Nous avons fait de nombreux arrêts pour tester tous les observatoires...
Dans le labyrinthe fleuri, pas de serre mais des touffes de fleurs, dont quelques raretés, et nous avons pris le temps d'observer le travail inlassable des petites bêtes (pas que des abeilles) ; des arbres abritant un banc pour se poser ; un petit "étang aux grenouilles" aux magnifiques nénuphars devant lequel nous sommes restées béates telles des enfants...
Avant d'aller déjeuner, nous nous sommes assises face à l'abbaye de Haute Combe. Qu'il était bon de rester ainsi au calme sur un petit tertre ombragé.
Au dessert, pas de tarte mais un délicieux (et copieux !) café gourmand...
En rentrant, nous nous sommes arrêtées à une fête des Trikers. Je ne suis pas fan, mais c'étaient vraiment intéressant (tant les engins que les trikers, des êtres un peu à part tout de même)
Nous nous étions bien aérées, alors nous sommes rentrées pour regarder en replay l'émission Des racines et des ailes entre Lot et Garonne, où nous avons pu observer en direct le mot du jour : rebatterets !
Un petit oeilleton sur la façade de la maison
Une colombe de la paix. Bien sûr !
Mais, cherchez l'erreur...
A Chambéry,
nos deux toiles ont tenu à se rencontrer !
Muriel est folle de joie de voir Alex, son petit-fils, qui vient passer quelques jours chez elle avant de partir vivre au Canada. Intriguée par son comportement, elle découvre bientôt qu’il lui a menti. Alex se prépare à une autre vie. Muriel, bouleversée, doit réagir très vite…
Un sujet grave d'actualité très bien traité.
Même si j'ai beaucoup de mal à supporter la Catherine Deneuve d'aujourd'hui, je reconnais que j'ai été totalement prise par ce film qui fait réfléchir à notre responsabilité d'adulte face à un jeune à la dérive.
A voir
Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.
Souffrances physiques insupportables. Mais sont-elles toutes réelles ou déclenchées par la(les) douleur(s) morale(s) ?
Angoisse de la page blanche... Souvenirs trop présents...
Des retrouvailles, de belles personnes accompagnantes qui mènent à la création renouvelée
Bon, même si je travaille avec ardeur mon espagnol, j'ai bien eu besoin des sous-titres. Même ma soeur qui est parfaitement bilingue en a eu besoin. Tous les acteurs d'aujourd'hui oublient-ils d'ouvrir la bouche pour nous raconter leurs histoires ???
Un film intéressant mais qui, de mon humble avis, ne vaut pas la palme...
Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.
Avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.
cette semaine : A E I I C M P S S T T
nom commun -masculin : répéter ou écrire à la manière d'un perroquet sans comprendre les mots
Quand j'ai rencontré Yaël, nous ne sommes pas tout de suite devenues amies. Mais c'est une personne très active et à l'écoute des autres et, malgré nos grandes différences, notre amitié se tissait doucement avec le temps.
Un jour, elle m'a proposé de participer à un projet théâtral avec un de ses groupes d'étudiants étrangers. Si cela me tentait, le pacte tacite était que, pendant les répétitions, je noterais l'évolution de l'expression orale des étudiants. En parallèle, j'aiderais à la création des décors et costumes, tous faits en papier blanc.
Et nous voici parties pour de nombreux week-ends à Orléans puis Brest.
Si le texte de Beaumarchais est très beau, à la première séance il n'était qu'un épais magma qui faisait pitié : psittacisme et mauvaise prononciation lui donnaient un étrange aspect. On ne pouvait reconnaître aucun des personnages campés. J'estimais alors que cela ne nous menait qu'à une impasse.
J'avais tort !
J'ai été saisie par le travail de Yaël.
Elle les soumit à diverses mises en situation, travaillant sur le jeu corporel avant tout. Assis ou allongés sur un tapis, manipulant ou pas une caisse ou des petits bouts de papier, dans un éclairage puissant ou tamisé, demandant à l'un qu'il se taise pendant que les autres exprimaient ensemble une sorte de spasme... Toutes les situations de la pièce, tous les états d'âme de chaque personnage furent ainsi explorés par le groupe. Et personne ne pestait !
Moi, j'épiais le moindre geste, la moindre expression. Nous analysions cela en fin de séance et tout prenait petit à petit sens.
Lorsque tous les actes furent ainsi abordés, toutes les pistes explorées, le travail corporel cessa pour un temps pour attaquer vraiment celui de la langue.
Quelle surpise de découvrir l'impact de ces longs détours... Chacun avait saisi le rôle social de son personnage quelle que soit sa caste ; aucun n'imita l'autre. Les langues se déliaient... le texte prenait sens...
Tout en les écoutant, je me mettais alors à la calligraphie de textes sur le longues bandes de papier qui constituent certains décors...
Lorsqu'on arriva aux répétitions dans les décors et en costumes (chapeaux, bottes et capes...) le spectacle est devenu... magique !
Une belle aventure pour toute la troupe,
une belle réussite qui fut saluée par de nombreux spectateurs et par la presse locale...
Certaines se souviennent peut-être, c'était en 2011 :