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11 août 2014

Comme le temps passe vite

seulement quelques livres, l'énorme PAL ne diminue pas beaucoup...

Deux livres offerts cet hiver par Solange

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L'histoire commence là, dans une ville de bord de mer, en automne. Un homme revient et avec lui, c'est le passé qui ressurgit. Des années plus tôt, il a été condamné pour un crime, le plus impardonnable qui soit. Les gens n'ont pas oublié. Il ne revient pas demander pardon. Il veut retrouver au plus âpre de lui-même cet état d'innocence dont on l'a si violemment privé. Mais en finit-on jamais avec ses disparus et le temps d'avant ?

Un peu lent, parfois angoissant, mais c'est intéressant de suivre cet homme à la recherche de sa vérité.

 

 

 

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Elle gagne une fortune considérable au jeu. Dans le plus grand secret, elle va mettre cet argent à profit pour rendre sa dignité à son mari et les arracher à leur vie médiocre. Mais la voilà entraînée dans un jeu de "qui perd gagne" qui tendrait à donner raison au dicton ; "l'argent ne fait pas le bonheur"...

Après La liste de mes envies, j'étais très tentée par une autre vision sur le thème du gain énorme et imprévu qui veut rester secret.

De longues pages tristes, voire douloureuses, où on a envie de donner des claques à cette femme pour qu'elle se réveille. Mais, finalement, oui "qui est pris qui croyait prendre"... Intéressant

  

puis lecture détente nécessaire

sauve-moi[1]

Un soir d'hiver en plein coeur de Broadway, Juliette, jolie Française de vingt-huit ans, croise la route de Sam, un jeune pédiatre new-yorkais. Par crainte de le décevoir, elle lui cache qu'elle multiplie les petits boulots en nourrissant des rêves d'actrice. Par peur de s'attacher, il prétend qu'il est marié alors que sa femme vient de mourir. Malgré ce double mensonge, ils vont s'aimer le temps d'un week-end intense, magique, inoubliable. Mais Juliette doit retourner à Paris et Sam ne sait pas trouver les mots pour la garder à ses côtés. À peine l'avion de la jeune femme a-t-il décollé, qu'il explose en plein ciel. Pourtant, leur histoire est loin d'être terminée...

Plaisant...

Mais... j'avoue... je crois que... je l'avais déjà lu...

 

 

grande lecture plaisir

messieurs[1]

Un recueil de 5 nouvelles sur le mystère des sentiments inavoués. Souvent, l’architecture d’une vie est composée de passions invisibles, qui ne se diront jamais, que personne ne devinera, inaccessibles parfois même à celui qui les éprouve. Et pourtant, quoiqu’obscurs, ces sentiments sont réels ; mieux, ils construisent la réalité d'un destin. Avec délicatesse, Eric-Emmanuel Schmitt dévoile les secrets de plusieurs âmes. Une femme entretenue et gâtée par deux hommes qu’elle ne connaît pas. Un héros qui se tue à la mort de son chien. Une mère généreuse qui se met à haïr un enfant. Un couple dont le bonheur repose sur un meurtre. Un mari qui rappelle constamment sa nouvelle femme au respect de l’époux précédent… «En amour, on croit être deux alors qu’on est trois.»

Que j'aime cette écriture ! Quel plaisir de suivre ces personnages si forts, si surprenants.

A lire absolument !

 

dévoré d'un coup

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 Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu’au Vert-de-Maisons. Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains. Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l’attend plus. Car depuis quelques mois, sans que rien n’ait été dit, sans raison objective, Mathilde n’a plus rien à faire. Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu’elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte. Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l’attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l’immense solitude qu’elle abrite.

Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d’eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s’arrête. Autour d’eux s’agite un monde privé de douceur.

La violence banale au quotidien dans la grande ville, le harcèlement au travail, la solitude, la fatigue sans fin... Peu d'espoir...

Et pourtant, on est porté par cette belle écriture, simple et efficace.

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27 juin 2014

Ah que c'est bon

de se sentir en vacances et de lire, lire

Petit-fils-aîné m'a demandé de lui acheter ces livres. Craignant que cet auteur propose une lecture trop violente pour un garçon de douze ans, j'ai décidé de les lire d'abord.

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 L'année n'aurait pu s'annoncer plus mal pour Mickey Bolitar. Des événements tragiques l'obligent à vivre temporairement chez son oncle Myron, qu'il croit au moins en partie responsable de sa situation. En plus, Ashley, sa nouvelle petite amie, n'est pas venue en cours depuis des jours et ne donne plus signe de vie. Pire, à l'adresse où elle habitait personne ne semble la connaître. Mickey, qui a déjà vécu trop de séparations douloureuses, refuse de se laisser faire encore une fois. Il découvre bientôt qu'Ashley n'était pas vraiment la jeune fille timide dont il était tombé amoureux et qu'elle fréquentait un milieu dangereux. Comme son oncle, Mickey est tenace et peu regardant sur sa propre sécurité, mais il ne s'attendait pas à ce que ses recherches ébranlent tout ce qu'il croyait savoir sur sa famille et mettent au jour une machination qui dépasse de loin tout ce qu'il pouvait imaginer. Mickey va avoir besoin d'aide... mais n'est-il pas déjà trop tard ? 

À 16 ans, Mickey Bolitar a déjà vécu son lot de tragédies : la disparition de son père, les difficultés de sa mère à surmonter le choc, l'installation chez son oncle Myron avec qui il ne s'entend pas. Des questions sur le passé de ses parents et sur ce qui est vraiment arrivé à son père le taraudent. Et le cauchemar ne s'arrête pas là. Ce matin, ce sont les policiers qui le réveillent pour lui apprendre une terrible nouvelle : son amie Rachel a été prise dans une fusillade. Il doit absolument découvrir ce qui lui est arrivé. Pour cela, il peut compter sur le soutien de l'énigmatique Ema et du déjanté Spoon. Comme son oncle Myron, Mickey ne renonce jamais quand il est question d'aider les siens, mais comment les protéger s'il ignore de qui et de quoi exactement ?

Passionnant. Lus d'une traite. La violence est présente mais évoquée, non détaillée. L'ingéniosité, la solidarité, le courage sont mis en avant. Et tant pis si l'intrépidité (voire l'inconscience) est toujours là : c'est du roman, n'est-ce pas ? Pour ados et adultes

 Dans la série "attaquons la PAL"...

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 Le 12 décembre 1531, l'image de la Vierge Marie apparaît devant témoins sur la tunique de Juan Diego, un Indien aztèque. Quatre siècles plus tard, des scientifiques découvrent, dans les yeux de cette Vierge, le reflet des témoins de l'apparition. Embarrassé par les querelles d'intérêts qui se déclenchent autour de la canonisation de Juan Diego, le Vatican charge Nathalie Krentz, ophtalmologue qui ne croit en rien, d'aller réfuter le miracle. Impliquée malgré elle dans les combats secrets que se livrent scientifiques, politiques et princes de l'Eglise, poursuivie par l'esprit de Juan Diego qui, retenu sur Terre par les prières qu'on lui adresse, ne rêve que d'oubli, Nathalie finira par trouver ce qu'elle n'espérait plus : un sens à sa vie...

 Comme le précédent, je l'ai lu d'une traite. Une belle écriture... un sujet menant à la méditation...

 

 

 Et, bien sûr, l'inévitable troisième tome

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Pour certaines, c’est l’heure de la revanche. Pour d’autres, celle de la délivrance. Ou de l’espérance. Tout se noue, se dénoue, se renoue. Les muchachas avancent à grand pas. On ne sait jamais ce qui va arriver. On retient son souffle, on croise les doigts. Et viva las muchachas ! 

Ah, enfin un peu de rythme. Cela rappelle la construction de la première trilogie et c'est plus agréable à lire.

Je ne voudrais pas vous enlever le plaisir de cette lecture estivale mais... bon... il faut que vous sachiez que les muchachas ne sont vraiment pas gagnantes... même le pire des pires machos s'en tire d'une certaine façon...

Pas que je veuille à tout prix une fin toute rose (d'ailleurs, est-ce vraiment la fin ? il me semble que bien des choses restent en suspens et nous vaudront une troisième trilogie...) mais elle m'a laissé un goût amer.

Non, on ne peut pas dire "Et viva las muchachas !"

20 juin 2014

Enfin

un peu de lecture

Pas du récent...

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Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect. Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu'elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n'est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez le coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s'offusquer de l'évolution des mœurs... Elles savent que le monde bouge, et qu'elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge ? Aussi, l'arrivée de Nicole, une «jeunesse» qui entame tout juste sa retraite, et l'annonce d'une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien. Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse. On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes.

Déception... j'attendais un texte plein d'humour et je n'ai vu que grisaille : cela ne donne vraiment pas envie de vieillir !

 

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J'ai tout perdu, sauf la mémoire.
Il m'a volé ma femme, mon travail et mon nom. Je suis le seul à savoir qu'il n'est pas moi: j'en suis la preuve vivante.
Mais pour combien de temps ?
Et qui va me croire ?

 

Je l'ai dévoré d'une traite !

 

 

  

Du tout neuf...

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Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s'enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n'en finit pas !

Suite de la série "Les yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tortues, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"

Cela a perdu de son charme mais... on se laisse prendre... surtout que la dernière page donne terriblement envie de connaître la suite... qui vient de sortir : vite, une librairie !

 

22 février 2014

Polar

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"Tueurs en série de génération en génération, ça reste une drôle de vocation ! Mais toujours au service de l'Etat. Fallait pas toucher à l'honneur de mes ancêtres...J'aime voir les flics s'agiter à cause de moi, voir leurs gyrophares bleuter les façades du Palais de Justice. Qui éliminera les traîtres à sa mémoire ?"
Ces menaces hantent dramatiquement le "36", au moment où une jeune policière rejoint les "seigneurs" de la Crim', au risque d'assumer une filiation singulière et de se trouver confrontée à une hécatombe dans les rangs du monde judiciaire.
Très bien documenté, plus de psychologie que de bagarre, très bien écrit, bien rythmé (petits chapitres qui se lisent vite entre... deux activités très prenantes...) : un régal !
A mettre dans votre valise aux prochaines vacances !
16 février 2014

Lecture

L'avantage des vacances, et des longs trajets en train, c'est qu'on peut lire sans s'interrompre...

J'ai donc lu

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dont je vous parlais

qui n'est que la mise en roman de la nouvelle

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dont je vous parlais .

Alors, légère déception, un peu l'impression de m'être fait "avoir"...

Mais toujours la belle écriture de David Foenkinos !

 

Et puis, un superbe roman, qui m'attendait depuis un bon moment

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 À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.

Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d'avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d'écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

Je me suis laissée prendre, pas moyen de le lâcher !

Qu'est-ce que l'amitié ? l'amour ? 

Comment s'écrit un livre ?

Où est la vérité ? Qui croire ?

 

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28 janvier 2014

Surprise

J'ai été contactée par le service marketing de "J'ai lu", qui m'a proposé de recevoir ce livre

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A 50 ans, Bernard se voyait bien parti pour mener la même vie tranquille jusqu'à la fin de ses jours. Mais parfois l'existence réserve des surprises... De catastrophe en loi des séries, l'effet domino peut balayer en un clin d'oeil le château de cartes de nos certitudes. Et le moins que l'on puisse dire est que cet homme ordinaire, sympathique au demeurant, n'était pas armé pour affronter ce qui l'attendait. 
Buster Keaton post-moderne, il va devoir traverser ce roman drôle et mélancolique pour tenter de retrouver sa place dans un monde en crise.

 

Il n'y a pas de contrepartie imposée...

Je viens de le recevoir et vais pouvoir le mettre avec grand plaisir dans ma valise à la place de

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Alice Munro, née en 1931 au Canada, vient de recevoir le prix Nobel de littérature. L'Académie suédoise a voulu récompenser «la maîtresse de la nouvelle contemporaine»

que je n'arrive ni à avancer ni à abandonner...

29 décembre 2013

A lire... ou pas

Deux courts textes, deux pans d'histoire, aucun rapport sinon qu'ils sont écrits par deux femmes, qu'ils parlent de personnes proches, surtout d'hommes, deux écritures si différentes...

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Jusqu'où faut-il remonter pour trouver la source d'une tragédie personnelle ? Aux mensonges de la guerre à la génération des grands-parents ? À ceux de mon « héros » de père, parti à la conquête du sommet mythique de l'Annapurna en 1950 et laissant dans les cimes de cette ascension glorieuse une part de lui-même qui le rendra perpétuellement metteur en scène de sa légende ? À la liberté d'une mère séductrice et moderne, trop intelligente pour son temps, trop rebelle pour son milieu ? À la fraternité fusionnelle et rivale de deux « enfants terribles » élevés dans une solitude commune et dans le culte de l'exploit ? Toujours est-il que mon grand frère Laurent, promis à un destin magnifique, finira en vagabond des étoiles hirsute et fou, retrouvé par la police après des mois de fuite... jusqu'à sa chute prévisible. C'était lui ou moi : ce fut lui... Ce roman de notre fraternité blessée, je le lui dois. F. H.

 

Le héros n'est pas le père, mais le frère... Règlements de compte avec le père, la mère, tous les adultes de cette, ces famille(s)...

Une écriture hâchée, dure ; bien des impossibilités gênantes... J'espère que ce livre aura au moins été une bonne thérapie pour l'auteure...

Peu plaisant à lire : pour les gens de ma génération, juste pour voir...

 

 

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Ce jour de l’été 2011, pour la première fois depuis mes quinze ans, j’ai cessé d’écrire. Plus rien ne me venait, ni courrier, ni journal, ni texte littéraire… Ecrire m’était devenu impossible, j’avais la gorge nouée. Que s’était-il passé qui puisse justifier cet étranglement ? Ce subit refus de continuer ce qui, jusque-là, faisait ma vie, l’écriture ? La réponse m’apparut comme évidente : le dimanche 24 juillet, à l’hôpital de Fécamp, David était mort. Mort, le mot lui allait si mal. Même quand j’ai su qu’il rechutait, six mois plus tôt, je n’y ai pas cru, David, mon « fils de cœur », allait à nouveau trouver des solutions à son mal. Aujourd’hui, si je m’y remets, serait-ce que David attend de moi que j’écrive sur lui, puisque tel est mon seul savoir-faire ? Je sens en tout cas, que je ne pourrai recommencer un texte qu’après avoir transcrit ce que ce « fils » disparu a été pour moi, ce que nous avons vécu en commun, ces rares moments qui n’ont été qu’à nous deux. Sans que cela ôte quoi que ce soit à aucun d’entre les siens, proches ou lointains. Voici donc ce que j’ai vécu d’unique avec David.

 

Un texte plein d'amour, d'admiration et de respect d'une non-mère pour un fils-de-coeur.

J'aime l'écriture de Madeleine Chapsal...

6 décembre 2013

Quel bonheur !

A dévorer sans attendre

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Comme quoi on peut parler de choses graves, sérieuses, importantes...

simplement et en donnant du plaisir

Petite-fille aînée est plongée dedans aussi...

29 novembre 2013

Une part de ciel

Petite part...

Dans le cadre de

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j'ai choisi

 

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 Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques mois, et élève une fille qui n’est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam, pourvoyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse…
Dans le gîte qu’elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la vie de Christo, l’artiste qui voile les choses pour mieux les révéler. Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer avec Philippe et Gaby un lien qui n’a rien d’évident : Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d’enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s’écoule, le froid s’installe, la neige arrive… Curtil sera-t-il là pour Noël ?
Avec une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les non-dits du lien familial et éclaire la part d’absolu que chacun porte en soi. Pénétrant comme une brume, doux comme un soleil d’hiver et imprévisible comme un lac gelé, Une part de ciel est un roman d’atmosphère à la tendresse fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de possibles futurs.

 

 

J'ai beaucoup aimé Les déferlantes, mais là : déception !

C'est lent, c'est long, c'est répétitif, c'est...glauque

 

Heureusement, le cadre est magnifique !

Mais le ciel ne descend pas jusqu'à terre...

Note ? 10, pour l'écriture

7 novembre 2013

En cours

Cette année, je participe

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J'ai choisi

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parce que j'avais beaucoup aimé Les déferlantes.

Commentaires avant le 1er décembre...

4 novembre 2013

Quel plaisir !

Sur le thème de la difficulté de vivre en couple,

un texte lumineux, très facile à lire

où alternent humour et dérision, sérieux et légèreté

 

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"Il y a des romans d'amour qui sont déjà des films d'amour. Mais Truffaut n'est plus là pour les tourner. [...] Alors mieux vaut s'en tenir aux romans, aux rares romans d'aujourd'hui qui parlent vraiment d'amour. L'amour que nous avons vécu, l'amour que nous allons vivre, c'est sûr, l'amour que nous rêvons de vivre. Merci, Foenkinos." Erik Orsenna, de l'Académie française


"Jubilatoire ! David Foenkinos, auteur farfelu et facétieux, ne déroge pas à sa réputation. [...] Pour cette réjouissante épopée, il se plaît dans la comédie sociale et distille ses réjouissantes sentences en dissertant une fois encore sur l'avenir de la vie conjugale." Nathalie Vallez - Elle  

David Foenkinos est également l'auteur du Potentiel érotique de ma femme, prix Roger Nimier 2004, et de Qui se souviens de David Foenkinos ?, prix Jean Giono 2007. Ses romans sont traduits en une quinzaine de langues.

 

Pas de la grande littérature, certes, mais quel plaisir à lire !!!

29 octobre 2013

Coup de gueule

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Elle a trente-deux ans, un caractère de chat de gouttière. Elle, c'est Mathilde, avant de rencontrer Eugène, divorcé, quarante-cinq ans, père de deux enfants.
Vincent, quinze ans, et Chloé, bientôt onze, sont coriaces, ils ont dégommé plus d'une marâtre, mais Mathilde est tenace. Avec les deux adolescents, elle connaîtra les claquements de portes, la jalousie, la rivalité, l'ambivalence des sentiments, la paix armée, les petites victoires remportées à l'arraché.
Ce roman porte un regard caustique et d'une grande justesse sur une situation devenue un phénomène de société : plus d'un million d'enfants en France vivent sous le même toit avec un parent et un beau-parent.
Marâtre est le premier roman de Caroline de Bodinat.

 

Autre livre conseillé par La lune en avril, que je tenais à lire en raison de la situation familiale de mes lutins aînés : je pensais pouvoir offrir ensuite un brin d'humour à petite-fille-aînée...

Malheureusement, je n'ai pas saisi où était l'humour... J'ai désespérément cherché où étaient les adultes (le père, la marâtre, la mère : même constat)... Triste réalité de situations où les adultes n'assument pas leurs responsabilités éducatives et leurs choix de vie sous le faux prétexte de respecter leurs enfants. Lesquels enfants ne sont pas dupes, et souffrent de manque de clarté alors qu'on veut nous faire croire qu'ils "profitent" de la situation.

Petite-fille-aînée ne pourrait que constater que marâtre-cool/marâtre exigeante même combat quand le père ne se positionne pas en tant qu'adulte, avec une vie d'avant et une vie d'aujourd'hui à faire co-avancer...

21 octobre 2013

Récit

Conseillé par La lune en avril

Ce livre sur le travail du deuil m'a tentée...

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L’héritage n’est pas un cadeau.
Comment recevoir des choses que l’on ne vous pas données ? comment vider la maison de ses parents sans liquider leur passé, le nôtre ? Les premiers jours, je me persuadai que j’allais  "ranger " et non pas  "vider" la maison de mes parents. Il m’arriva plusieurs fois de prononcer un verbe pour l’autre. Combien sommes-nous à vivre sans en parler à personne ce deuil qui nous ébranle ? comment oser raconter ce désordre des sentiments, ce méli-mélo de rage, d’oppression, de peine infinie, d’irréalité, de révolte, de remords et d’étrange liberté qui nous envahit ? A qui avouer sans honte ou culpabilité ce tourbillon de passions ? A tout âge on devient orphelin..

J'ai beaucoup aimé ce livre : une belle écriture, sincère. Sans pathos.

Grâce à l'humour, on peut faire face aux souvenirs inscrits dans les objets et se rapprocher des bons comme des mauvais moments.

 

Je n'ai pas eu à vider la maison de mes parents. Mes frères et soeurs s'en sont chargés lorsqu'il a fallu placer notre mère...

J'ai eu à fouiller l'appartement de mon fils, tout simplement parce qu'il y avait tout un tas de démarches à faire à sa mort.

Je ne me sentais pas le droit de toucher à son intimité.

Pourtant, il écrivait beaucoup et il était impossible de jeter cela. Nous avons fait le choix de ne conserver que ce qui ressemblait à des poèmes...

Pas d'objets à trier autres que ses instruments de musique que ses soeurs ont conservés. Moi, j'ai gardé la plupart de ses CD, que j'aime écouter en pensant à lui...

Une courte vie... pas des montagnes de souvenirs... mais tant de richesse

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