Elle a trente-deux ans, un caractère de chat de gouttière. Elle, c'est Mathilde, avant de rencontrer Eugène, divorcé, quarante-cinq ans, père de deux enfants.
Vincent, quinze ans, et Chloé, bientôt onze, sont coriaces, ils ont dégommé plus d'une marâtre, mais Mathilde est tenace. Avec les deux adolescents, elle connaîtra les claquements de portes, la jalousie, la rivalité, l'ambivalence des sentiments, la paix armée, les petites victoires remportées à l'arraché.
Ce roman porte un regard caustique et d'une grande justesse sur une situation devenue un phénomène de société : plus d'un million d'enfants en France vivent sous le même toit avec un parent et un beau-parent.
Marâtre est le premier roman de Caroline de Bodinat.

Autre livre conseillé par La lune en avril, que je tenais à lire en raison de la situation familiale de mes lutins aînés : je pensais pouvoir offrir ensuite un brin d'humour à petite-fille-aînée...

Malheureusement, je n'ai pas saisi où était l'humour... J'ai désespérément cherché où étaient les adultes (le père, la marâtre, la mère : même constat)... Triste réalité de situations où les adultes n'assument pas leurs responsabilités éducatives et leurs choix de vie sous le faux prétexte de respecter leurs enfants. Lesquels enfants ne sont pas dupes, et souffrent de manque de clarté alors qu'on veut nous faire croire qu'ils "profitent" de la situation.

Petite-fille-aînée ne pourrait que constater que marâtre-cool/marâtre exigeante même combat quand le père ne se positionne pas en tant qu'adulte, avec une vie d'avant et une vie d'aujourd'hui à faire co-avancer...

Le travail, c'est bien. Mais il faut aussi se détendre un peu.

Quoi de mieux que les copines brodeuses ?

Quelques petites heures de... dégustation... rires... et... d'apprentissage !

deux n'avaient jamais touché de MAC

Pauvre Judit : elle est tombée sur la MAC capricieuse, puis sur la fermeture éclair qui coinçait, puis elle a du partir en vitesse...

Mais les trois autres se sont bien débrouillées même si on doit reconnaître qu'à ce rythme de production nous ne sommes pas prêtes à remplir la hotte du père noël !

Rendez-vous bientôt pour faire un petit sac doublé...

Celles qui me suivent depuis un moment connaissent mon indéfectible admiration pour cette grande dame

Anne Sylvestre

"Juste une femme" à La Cigale les 17, 18 et 19 janvier 2014.

Chansons nouvelles, chansons anciennes, tricotées plus ou moins serré autour d'un thème qui lui est familier, qui lui tient au coeur. 
Juste une femme qui chante depuis longtemps, plus trois musiciennes sur scène. 

« Rien que des femmes sur scène ? Si vous vous faites la réflexion, demandez-vous pourquoi. Le dit-on pour des hommes ? Il faudrait quand même que cela change un jour. »

Et non, elle ne chante pas que pour les enfants !

Toujours une grande force, de l'humour, des textes qui "parlent", de la voix et du souffle...

Et on lui pardonnera qu'à bientôt 80 ans elle ait quelques pertes de mémoire et étrangement que sur des textes anciens

Grand moment d'émotion

Bravo et merci Madame !

Il paraît que nous étions 30 000 au total, pour les deux courses...

les 10 km  les 5 km

Difficile de vérifier n'est-ce pas ?

Mais, l'homme avait le dossard 29 890...

nouveau dossard de l'étoile de Martin

C'est parti !

Regardez bien, on croise des personnes connues, d'étranges personnages et des marcheurs de tous âges...

un peu de musique pour se donner un p'tit coup de tonus...

dans le coin réservé à l'étoile de Martin, il y a beaucoup d'animation...

Brigitte avec une collègue, Clairette, puis nos hommes

Et le soleil est revenu pour accueillir l'envol des ballons vers nos petites étoiles

Rendez-vous le 5 octobre 2014 :

nous rêvons d'une véritable équipe, un peu plus étoffée que celle d'aujourd'hui

Donne-moi ta main pour l'étoile de Martin

 Merci à tous ceux et celles qui ont fait un don suite à mon appel et qui, pour certains, ont écrit de si gentils messages !

Mamie Dany écrivait hier :

"surtout surveille qu'il ne fauche pas les coquelicots ! c'est si beau ! "

Et bien, je les ai surveillés de près, très près...

L'homme doit étaler le tas de bonne terre dans lequel ils avaient pris racines...

Alors, j'en ai enlevé trois pieds (énormes !) et les ai replantés près du haut de la maison.

Et que dit mon voisin ?

"Quelle idée de replanter du chiendent !"

un peu de lecture

Pas du récent...

Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect. Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu'elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n'est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez le coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s'offusquer de l'évolution des mœurs... Elles savent que le monde bouge, et qu'elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge ? Aussi, l'arrivée de Nicole, une «jeunesse» qui entame tout juste sa retraite, et l'annonce d'une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien. Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse. On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes.

Déception... j'attendais un texte plein d'humour et je n'ai vu que grisaille : cela ne donne vraiment pas envie de vieillir !

J'ai tout perdu, sauf la mémoire.
Il m'a volé ma femme, mon travail et mon nom. Je suis le seul à savoir qu'il n'est pas moi: j'en suis la preuve vivante.
Mais pour combien de temps ?
Et qui va me croire ?

Je l'ai dévoré d'une traite !

Du tout neuf...

Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s'enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n'en finit pas !

Suite de la série "Les yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tortues, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"

Cela a perdu de son charme mais... on se laisse prendre... surtout que la dernière page donne terriblement envie de connaître la suite... qui vient de sortir : vite, une librairie !

Pour vous éviter une sortie ratée...

C’est le jour de son anniversaire et Ariane est plus seule que jamais dans sa jolie maison. Les bougies sont allumées sur le gâteau. Mais les invités se sont excusés… Ils ne viendront pas. Alors elle prend sa jolie voiture et quitte sa jolie banlieue pour se perdre dans la grande ville…

Critique à lire là Présenté comme une «fantaisie», le nouveau film de Robert Guédiguian divague selon les bons plaisirs du cinéaste et de sa comédienne fétiche Ariane Ascaride, pour un résultat old school et foutraque, avec toutefois de vrais instants de beauté. Christophe Chabert

J'adhère... Tellement lent, surjoué... 

Carly découvre que son nouveau petit ami Marc est un imposteur, lorsqu'elle rencontre accidentellement sa femme, Kate. Carly va se prendre d'affection pour elle, et leur improbable amitié va se renforcer encore un peu plus lorsqu'elles réalisent que Marc les trompe toutes les deux avec une autre femme, Amber. Les trois femmes vont joindre leurs forces et mettre au point un impitoyable complot pour se venger.

Pour rire un peu un dimanche soir devant sa télé...

Incroyable : le livre de dictées est épuisé chez France loisirs, et les boutiques sont en rupture de stock pour l'écriture...

Mais ma maison d'édition vient de sortir l'écriture en trois petits livres

Mais ne croyez pas que je fasse fortune : je suis payée à la livraison du tapuscrit, très modestement au regard du nombre d'heures de travail qu'il représente (à peu près 3 € de l'heure d'après les calculs de l'homme, mais pour le futur livre de lecture ce sera plutôt 1 € 50 de l'heure...) et je reçois grâcieusement un unique exemplaire...

J'espère au moins que les acheteurs sont satisfaits et, surtout, que les enfants y trouvent une aide plaisante...

En ce mois rose, un vieux livre relu avec émotion

trop vieux pour ne pas trouver la quatrième de couverture sur le net...

ou comment un homme accompagne sa femme atteinte d'un cancer du sein, laquelle se bat avec énergie et beaucoup d'humour

Au milieu des mots de condoléances qu’elle reçoit à la mort de sa mère, Camille découvre une étrange lettre envoyée par un expéditeur inconnu. Elle croit à une erreur mais, les semaines suivantes, une nouvelle lettre arrive, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu, Camille comprend que cette correspondance recèle un terrible secret qui la concerne. Machination diabolique sur fond de Seconde Guerre mondiale, ce roman mêle récit historique et suspens psyhologique dans un scénario implacable.

Chaque famille a son fantôme caché dans un placard... Nous approchons celui-ci en découvrant les différents points de vue des protagonistes.

Une très belle écriture, un texte prenant

La rentrée, c'est aussi reprendre le chemin des salles obscures

Vite, avant qu'il ne quitte les écrans (plus en salle en banlieue, il faut déjà aller à Paris, dans une petite salle, pour le voir : salle pleine toutefois)

Aydin, comédien à la retraite, tient un petit hôtel en Anatolie centrale avec sa jeune épouse Nihal, dont il s’est éloigné sentimentalement, et sa sœur Necla qui souffre encore de son récent divorce. En hiver, à mesure que la neige recouvre la steppe, l’hôtel devient leur refuge mais aussi le théâtre de leurs déchirements...

Très beau film : un lieu magique, des images magnifiques, de très bons acteurs. On ne voit pas passer ces trois heures de séance.

Mais...

Lisez plutôt la critique de Serge Kaganski ici.

Après une journée de partage ventropapotobidouilleur

voir le reportage là

elle a eu quelques ennuis en faisant la couture de son plaid et elle est venue me demander de l'aide

Je n'avais jamais fait de plaid de cette sorte, moi !

Alors, pour être honnête, je me suis lancée...

J'ai essayé de suivre les conseils de Simone... mais chaque étape représente une difficulté pour moi : découper tous les carrés proprement même avec les bons outils prêtés par Simone ce n'est pas top... organiser les différents tissus là, je me suis bien amusée... 

respecter l'organisation prévue vraiment pas gagné avec moi...

bien aligner les coutures

Mais, bon, je ne m'en suis pas trop mal sortie pour une première

même si les vraies patcheuses verront tout de suite les détails qui clochent...

Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.

Principe de ce jeu trouvé chez Mamie Dany :

avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.

cette semaine 

A A E S C U P L I R

ceinture scapulaire

scapulaires

clic sur les images pour plus d'informations

Celui qui aida le religieux à mettre son scapulaire était une vraie crapule ! D'un geste qui sembla cruel, il provoqua une pliure du bras et une claire torsion scapulaire. De la sueur perla au front du pauvre homme.

Heureusement, Paula et Carla, une vraie paire d'amies, appelèrent le sapeur de garde au palais dès le dommage aperçu.

Paula lui parla de l'incident et Carla lui écrivit à la craie sur le palier qu'il lui plaira de trouver une place pour le blessé dans son palace.. Elle vit alors luire une étincelle de soulagement dans son oeil. Pourtant le religieux resta muet, pareil à une carpe.

Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.

Principe de ce jeu trouvé chez Mamie Dany :

avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.

cette semaine AEEVNNUTRI

AVENTURINE

Au temps de l'Avent, ce vaurien de Naveen, revenu novissimé d'une nuitée à Vienne, rêvait d'offrir une aventurine verte à Venetia.
Il pensait avec naïveté que cette pierre, tenue pour avoir la vertu de rendre généreux, calmerait la nature tyranique et pleine de vanité de sa belle, ce qui l'énervait à un niveau non neutre.

Il partit dans l'avenue Renate Müller, très ventée à cette heure. Il hésita un instant devant le vétéran ventru vautré près de la porte vitrée du passage du Tanneur.

Il ne put éviter l'odeur avinée qui revint à sa narine sensible et éternua violemment. Cette aventure l'énerva mais ne freina pas son entrain. Arienne, la vendeuse, fut navrée pour lui. Ils unirent leurs efforts et trouvèrent la pierre idéale. Arienne envia Venetia... Naveen ne fit pas d'ânerie et évita de l'inviter à la taverne pour justifier son achat.

Quelques heures plus tard, Venetia étrenna la bague neuve, bien qu'avertie de la teneur du geste de son ami...

Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.

Principe de ce jeu trouvé chez Mamie Dany :

avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.

cette semaine AIEUQNCILL

QUINCAILLE

Lucien, l'aïeul îlien au nez aquilin, aimerait sortir sa caïque clanique;

posée pour le moment sur sa quille au milieu de la quincaille, près d'une caque

non loin d'une claie où repose le dernier fruit cueilli.

Ce matin, sa douleur nucale le lance autant que son problème iliaque. Et, ce, depuis qu'il a reçu une claque pas très câline de son allié Cillian après avoir gagné la dernière quince à l'école laïque.

Il enfile une petite laine pour aller à la clinique. 

Lucile, l'infirmière, prépare une canule. Lucien cille... mais sa crainte est nulle : la canule est pour Lilian qui a subi un accident équin.

Lucien patiente en regardant les photos au mur : une caille près d'un aulne, un lucane (celui-là couleur d'aventurine) sur une sorte de liane...

Lorsque sa clique arrive pour le soutenir, il est détendu, comme aluni tout novissimé...

de se sentir en vacances et de lire, lire

Petit-fils-aîné m'a demandé de lui acheter ces livres. Craignant que cet auteur propose une lecture trop violente pour un garçon de douze ans, j'ai décidé de les lire d'abord.

 L'année n'aurait pu s'annoncer plus mal pour Mickey Bolitar. Des événements tragiques l'obligent à vivre temporairement chez son oncle Myron, qu'il croit au moins en partie responsable de sa situation. En plus, Ashley, sa nouvelle petite amie, n'est pas venue en cours depuis des jours et ne donne plus signe de vie. Pire, à l'adresse où elle habitait personne ne semble la connaître. Mickey, qui a déjà vécu trop de séparations douloureuses, refuse de se laisser faire encore une fois. Il découvre bientôt qu'Ashley n'était pas vraiment la jeune fille timide dont il était tombé amoureux et qu'elle fréquentait un milieu dangereux. Comme son oncle, Mickey est tenace et peu regardant sur sa propre sécurité, mais il ne s'attendait pas à ce que ses recherches ébranlent tout ce qu'il croyait savoir sur sa famille et mettent au jour une machination qui dépasse de loin tout ce qu'il pouvait imaginer. Mickey va avoir besoin d'aide... mais n'est-il pas déjà trop tard ? 

À 16 ans, Mickey Bolitar a déjà vécu son lot de tragédies : la disparition de son père, les difficultés de sa mère à surmonter le choc, l'installation chez son oncle Myron avec qui il ne s'entend pas. Des questions sur le passé de ses parents et sur ce qui est vraiment arrivé à son père le taraudent. Et le cauchemar ne s'arrête pas là. Ce matin, ce sont les policiers qui le réveillent pour lui apprendre une terrible nouvelle : son amie Rachel a été prise dans une fusillade. Il doit absolument découvrir ce qui lui est arrivé. Pour cela, il peut compter sur le soutien de l'énigmatique Ema et du déjanté Spoon. Comme son oncle Myron, Mickey ne renonce jamais quand il est question d'aider les siens, mais comment les protéger s'il ignore de qui et de quoi exactement ?

Passionnant. Lus d'une traite. La violence est présente mais évoquée, non détaillée. L'ingéniosité, la solidarité, le courage sont mis en avant. Et tant pis si l'intrépidité (voire l'inconscience) est toujours là : c'est du roman, n'est-ce pas ? Pour ados et adultes

 Dans la série "attaquons la PAL"...

 Le 12 décembre 1531, l'image de la Vierge Marie apparaît devant témoins sur la tunique de Juan Diego, un Indien aztèque. Quatre siècles plus tard, des scientifiques découvrent, dans les yeux de cette Vierge, le reflet des témoins de l'apparition. Embarrassé par les querelles d'intérêts qui se déclenchent autour de la canonisation de Juan Diego, le Vatican charge Nathalie Krentz, ophtalmologue qui ne croit en rien, d'aller réfuter le miracle. Impliquée malgré elle dans les combats secrets que se livrent scientifiques, politiques et princes de l'Eglise, poursuivie par l'esprit de Juan Diego qui, retenu sur Terre par les prières qu'on lui adresse, ne rêve que d'oubli, Nathalie finira par trouver ce qu'elle n'espérait plus : un sens à sa vie...

 Comme le précédent, je l'ai lu d'une traite. Une belle écriture... un sujet menant à la méditation...

 Et, bien sûr, l'inévitable troisième tome

Pour certaines, c’est l’heure de la revanche. Pour d’autres, celle de la délivrance. Ou de l’espérance. Tout se noue, se dénoue, se renoue. Les muchachas avancent à grand pas. On ne sait jamais ce qui va arriver. On retient son souffle, on croise les doigts. Et viva las muchachas ! 

Ah, enfin un peu de rythme. Cela rappelle la construction de la première trilogie et c'est plus agréable à lire.

Je ne voudrais pas vous enlever le plaisir de cette lecture estivale mais... bon... il faut que vous sachiez que les muchachas ne sont vraiment pas gagnantes... même le pire des pires machos s'en tire d'une certaine façon...

Pas que je veuille à tout prix une fin toute rose (d'ailleurs, est-ce vraiment la fin ? il me semble que bien des choses restent en suspens et nous vaudront une troisième trilogie...) mais elle m'a laissé un goût amer.

Non, on ne peut pas dire "Et viva las muchachas !"

Il restera de toi ce que tu as donné.
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.

Il restera de toi de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.
Ce que tu as donné, en d’autres fleurira.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.

Il restera de toi ce que tu as offert
Entre les bras ouverts un matin au soleil.
Il restera de toi ce que tu as perdu
Que tu as attendu plus loin que les réveils,
Ce que tu as souffert, en d’autres revivra.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.

Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germé sur les yeux de ton coeur.
Il restera de toi ce que tu as semé
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce que tu as semé, en d’autres germera.
Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.

Par Simone Veil

c'était il y a 9 ans

Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.

Principe de ce jeu trouvé chez Mamie Dany :

avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.

cette semaine E E I I U U R R S C C L T

Ce n'est pas au gré de mes lectures dans des recueils, mais au cours de circuits dans les Cévennes ou en Ardèche, que j'ai découvert la sériciculture. 

Ce ne sont pas les curés mais bien les protestants qui, à la suite d'Olivier de Serre, on utilisé cette culture, en toute sécurité.

Pas besoin d'usurier pour se lancer. Une litière de feuilles de mûrier suffit.

Pas besoin de recruter : femmes et enfants sont utilisés pour ce travail licite. Ils connaissent les trucs pour trier les feuilles, les placer sur des tuiles cuites posées sur de la sciure. Difficile de circuler au milieu de cela sans avoir la gorge irritée.

Curieuse, j'apprends que la crise est passée là aussi. Ecrits et photos (touchante, la femme qui revient du culte, son réticule à la main... 

impressionnant, ce mûrier sans feuilles en plein été)

donnent envie de ne pas laisser cette histoire dans un cercueil et d'aller visiter le musée de la soie.

Près de mon cerisier, je planterai un mûrier (miam...) et gare à l'écureuil coquin... qu'il aille plutôt s'occuper des turricules du compost !

Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.

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lettres de cette semaine FFBAEIOLLLERM

en forme d'éventail comme ce cochleanthes flabelliforme

Avant d'aller à la foire, nos deux zingari s'arrêtent près d'une ferme. La jeune fille cherche un peu d'ombre près d'un arbre flabelliforme.

Non loin, un merle fait le mariolle en frôlant une abeille juste au-dessus d'une folle plante ombellifère bariolée (une berce des prés aux fleurs en ombelle).

 Toute une famille sort de la ferme. Ambre et Florella s'approchent d'Irina dont une larme brille. Une lui offre une fiole de sirop d'érable, l'autre une boille de jus de mirabelle.

Effaré, Fabio découvre son cheval qui, affolé, s'emballe alors que Nizar le filme sans se méfier. Fabio braille à l'oreille de Nizar de filer au plus vite près de sa belle si blême d'effroi. Puis il moraille l'animal. L'animal morfle, mais la situation s'améliore et il le libère enfin. Il va pouvoir le brêler.

Fabio n'aura plus qu'à blâmer Nizar et à lui faire la morale....

Un peu tiré par les cheve(a)ux...

Je voulais absolument caser "morailler" même si ce n'est pas un mot gentil...

Et vive internet qui permet de trouver les mots !

Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.

Principe de ce jeu trouvé chez Mamie Dany

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cette semaine E E E I I N R S S C C P

nom féminin : repentance

Sur le bord de l'Isère, près de beaux cerisiers, mes nièces, aux prénoms épicènes, découvrirent la scène dont elles avaient eu connaissance par la presse locale.

Des princes se tenaient devant une princesse à la chevelure irisée,  telle une reine.

Le premier, les yeux cernés et l'air pincé, tendait un écrin ; le second, les mains crispées sur deux courtes épées, semblait épier les pensées de la dame ; le dernier, aux bottes bien cirées, prenait l'air inspiré malgré sa tenue couverte d'épines collées par de la résine.

Un cheval, à la crinière bien rincée et ornée de différentes épices jusqu'à la ligne épinière, fit son entrée. Cette présence était inattendue et mes nièces se sont écriées de surprise..

Aussitôt, une sirène annonça la fin de la prise de vue.

Un épicier du coin vint distribuer des crêpes arrosées de jus de cerise. Pourtant, l'atmosphère n'était pas sereine, on était plutôt en pleine crise.Les acteurs n'ayant pas l'attitude précise demandée, Crispin, le metteur en scène, tentait de les amener à résipiscence. Ils finirent par être sincères : leur science du jeu était encore limitée. A peine ceci dit, ils prirent un engagement inespéré afin d'enlever cette épine du pied de Crispin :  accepter les indications serinées, faire des séries de prises de vue...

Soulagée, toute l'équipe partit alors se détendre à la piscine...

Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.

Principe de ce jeu trouvé chez Mamie Dany

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cette semaine A E E I M N P H S L

nom masculin, sobriété et abstinence d'alcool !  hic

Anselme quitte l'amphi plein et animé avec quelques mâles eux aussi partisans du néphalisme.

Une simple pensée, émise avec quelque emphase, les avait amenés à se sentir jugés.

Mélanie enfile en vitesse une petite laine et court les rejoindre sous la lampe en forme de liane accrochée à la hampe devant le tribunal pénal. Hors d'haleine, pâlie, comme en apnée, elle tente de leur expliquer que ce n'est pas malin de leur part d'avoir la manie de tout prendre à la lettre : aucune haine n'émane du groupe. Elle a de la peine et se sent même salie qu'ils puissent penser cela d'eux.  Ces jeunes alpins détiennent la palme de la susceptibilité ! Elle les amène à revoir cette idée qui finalement les pénalise. Ils doivent comprendre qu'ils sont aimés comme les autres (les hâlés, les païens, les anémiés, les pâmés, les aliénés, les palmés, les aînés, les épilés...)

Finalement, ils passent à une phase plus amène.

Une semaine prochaine, quand son ami malien sera revenu du Népal et elle de  Milan, ils iront tous ensemble déguster un lapin de plaine et ils feront plus ample connaissance.

Ils ne boiront que de l'eau et elle ne doute pas que cela leur plaise !

Parce que la vie doit continuer comme prévu,

ce vendredi, je suis allée au salon MCI... seule... et presque seule tant c'était calme...

Comme d'habitude, je n'ai pas su me retenir

des tissus et de la feutrine, des boutons et des charms, de la toile à broder et des rubans, un appareil à yoyos

J'ai rencontré Peggy Goyer-Roussel, une créatrice très inventive,

et lui ai acheté un kit de "baluchon à histoires"

Et puis, il y a aussi quelques "chut" pour cadeaux à venir

Bref : je me suis offert un peu de douceur

pour des moments futurs de bidouillage...

Lady Marianne donne le jeu le lundi et on publie le dimanche.

Principe de ce jeu trouvé chez Mamie Dany :

avec les lettres proposées, il faut faire des mots de 5 lettres au moins, et au moins 5 mots, puis les inclure dans un texte (sur le sujet, mais ce n'est pas obligatoire ) Si on ne fait pas de texte, il faut trouver le plus de mots possible.

cette semaine EIINMSSOV

Quel casse-tête !!!

Terme familier. Tout nouvellement, depuis très peu de temps.

Cela est arrivé novissimé, tout novissimé. Littré

Ma voisine Simone, au si joli minois, reçut une missive de Siméon, un moine nîmois, lui donnant pour mission de porter des semis, le scapulaire et le vieux moïse  à l'association Noémi.

Las, les protections avaient été omises et la vision de la toile moisie provoqua tous ses émois.

Loin d'être oisive, et au risque qu'elle vomisse, elle enleva la toile et cousit en moins d'une heure les peaux de visons livrées novissimé.

Elle alla retrouver les siens. Simon, vissé devant l'écran, voulait attendre la fin de l'émission.

Il lui proposa des minis nougats (en fait, c'était les miens !)  pour la faire patienter. Puis ils partirent remplir leur mission.

Michel Racine est un Président de cour d'assises redouté. Aussi dur avec lui qu'avec les autres, on l'appelle " le Président à deux chiffres ". Avec lui, on en prend toujours pour plus de dix ans. Tout bascule le jour où Racine retrouve Ditte Lorensen-Coteret. Elle fait parti du jury qui va devoir juger un homme accusé d'homicide. Six ans auparavant, Racine a aimé cette femme. Presque en secret. Peut-être la seule femme qu'il ait jamais aimée.

Une double histoire, celle du procès et celle d'un amour ancien... 

Inconditionnelle de Fabrice Luchini, j'ai aussi apprécié les autres acteurs.

Un bon film, même si pas un grand film

Margherita est une réalisatrice en plein tournage d’un film dont le rôle principal est tenu par un célèbre acteur américain. À ses questionnements d’artiste engagée, se mêlent des angoisses d’ordre privé : sa mère est à l’hôpital, sa fille en pleine crise d’adolescence. Et son frère, quant à lui, se montre comme toujours irréprochable… Margherita parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son travail comme dans sa famille ?

Difficile de faire une critique... Un peu long, un peu excessif, un peu tristounet...

Il ne vaut pas le déplacement

Les orages sont passés au-dessus de nous

la rivière, au petit cours habituellement tranquille, se fait entendre de loin

Pas d'autre dégât que le toit du four à pain à refaire

car l'entrée n'est plus protégée et le four est humide

Un petit tour au fond du terrain pour ramasser les noix pendant que le ru se calme, avant le prochain orage...